Etape 2 : Gérer les exigences

La première étape, vous l'avez vu, correspond à une étape de collecte, externe ou interne. A partir de là, il convient de mettre une petite couche de rigueur pour obtenir une liste claire et exaustive des attentes. Cette liste sera la base des relations contractuelles, si vous réalisez pour un client, et pourra constituer l'ensemble des références, notamment lors des vérifications : vous pourrez alors vérifier (et prouver !) que vous avez satisfait toutes les exigences... ou presque.
Dans la cas où vous réalisez pour un client, l'inventaire des exigences devra faire l'objet d'une validation de ce dernier de manière à vérifier que vous avez bien tout compris et qu'il ne manque rien. Cette validation, que vous pouvez formaliser dans BeetlePlan, contribuera à la stabilité du besoin de votre client et donc à celle de votre planification.

Nos deux champs sont donc complétés par deux nouveaux…

Champ Usage
titre Pour toutes les lignes correspondant à des exigences élémentaires, il peut être pertinent d'utiliser ce champ pour référencer l'exigence. A l'aide d'une nomenclature que vous aurez imaginé, cette référence pourra également être "parlante" et donner des indications sur la nature de l'exigence.
description Décrivez ici les éléments constitutifs de l'attendu par rapport à votre produit ou service.
qualification exigence Vous allez utiliser une liste de choix permettant de qualifier les exigences. Cette qualification à pour objet de contribuer à l'examen de la complétude et à tracer la justification. Ainsi, vous pourrez avoir des exigences "client", "techniques", "réglementaires", etc. Notez que cette qualification peut intéragir avec la gestion des risques par la suite. Si à la fin de l'étape, une catégorie pré-définie n'est pas utilisée, il y a peut-être un souci !
validation exigence Vous utiliserez une case à cocher pour pointer les éléments validés au fil des échanges avec votre client… une fois que tout est "ok", ce champ ne servira plus à rien, en principe, et pourra être masqué. Si la validation est hardue, il est possible d'utiliser une date de validation au lieu d'une simple case à cocher et de s'appuyer dessus pour vos échanges avec votre client ("vous étiez d'accord à cette date !").

Cette étape devrait avoir un début et une fin dans le déroulement de votre projet mais dans la vraie vie, il est bien difficile de disposer rapidement d'un ensemble d'exigences complet, validé et qui ne change pas au gré du vent, même si on accroche un livrable contractuel à l'inventaire, il faudra faire preuve de souplesse.
En anticipant, la conception du produit devra démontrer la faisabilité de la solution et amènera peut-être des exigences compémentaires ou modifiées. Cette anticipation pourra aller jusqu'à commencer la réalisation dans le cadre d'un POC (Proof of Concept).
En gardant une certaine marge de manœuvre dans vos estimations… A vous de voir à partir de quel niveau de validation des exigences vous pourrez vous engager sur un devis ?