Le coaching des besoins
Les questions de coaching visent à interroger, bousculer, appréhender des sujets avec une approche exotique, décalée.
Comment la question fait-elle réagir votre égo, votre mental, votre corps ?
Adressez la à l’individu que vous êtes, au manager, au collectif dont vous faite partie…
Les questions par numéro…
01 – Et si vous aviez déjà tout ?
Vous avez l’impression que ce que votre environnement vous demande ou vous demandera est sans commune mesure avec les moyens dont vous disposez. Ce besoin cache peut être un subterfuge pour ne pas passer à l’action ? Si vous faite abstraction de ce besoin, vous laisserez peut-être apparaître un autre besoin tel qu’un besoin de confiance ou d’encouragement.
Cette question est souvent posée lors des bilans de compétences ou sous une autre forme losqu’on s’interroge sur les opportunités d’améliorations : « avec une baguette magique, vous feriez quoi ? ». Il s’agit de se mettre dans l’état d’esprit où on fait abstraction des obstacles, psychologiques ou matériels qui entravent notre créativité. Les obstacles peuvent bien attendre un peu avant d’être pris en considération que l’on ait pris conscience de l’intérêt d’aller dans cette direction.
02 – Faire le ménage n’est-il pas une perte de temps ?
Vous avez un sentiment d’encombrement, de subir une accumulation de choses ou de tâches. Vous pensez que réduire la quantité d’éléments de votre environnement auxquels vous êtes exposé diminuera votre charge mentale. Une opération « coup de poing » de tri est-elle une solution durable ? Ne devriez vous pas plutôt investir du temps dans votre façon d’appréhender les nouvelles choses qui se présentent à vous ou se présenteront de plus en plus fréquemment ?
Le monde qui nous entoure nous submerge d’informations. Nous pouvons être tenté de nous obstiner à en garder le contrôle tout en sachant que les choses ne vont pas aller en s’améliorant. Alors faut-il lâcher prise et compter sur des outils qui vont nous aider à nous concentrer sur ce qui est important ? Faut-il, de temps à autre, s’acharner à faire place nette pour avoir l’impression de repartir du bon pied ou tout simplement nous rappeler que nous avons la maîtrise du choix ?
03 – Comment la contrainte favorise-t-elle la créativité ?
Vous constater que vos initiatives sont régulièrement contraintes alors qu’elles vous semblent utiles à la prise en compte des problèmes que vous rencontrez. Demandez-vous comment ce cadre étroit peut vous rendre service.
Lorsque vous rencontrez une problématique, il est probable que vous ayez une multitude de perspectives possibles. Certains d’entre nous seront tentés par la facilité ou la complexité. D’autres seront paralysés par le choix ou frustrés de ne pas avoir besoin de faire appel à leur génie pour avancer. Outre le fait que la contrainte puisse stimuler la créativité, elle constitue aussi la marque d’un raffinement du besoin auquel on est confronté…
04 – Doit-on agir face à la crise ?
Si le moment est venu pour vous d’appeler à l’aide, c’est sans doute que vous percevez une urgence ou que l’absence d’entraide devient pénible. Elle mettra certainement du temps à venir, temps que vous pouvez mettre à profit pour identifier la nature exacte de ce qui vous aiderait vraiment.
De quel genre de crise parle-t-on ? S’agit-il d’un événement brutal qui chamboule notre environnement ou d’un changement progressif qui, d’un seul coup, devient intolérable parce qu’il a franchi une limite que nous n’avions pas supposée exister.
La crise supposant un changement brutal, la question sous-entend une réaction tout aussi rapide. Sommes-nous de ceux qui sont réactifs ou de ceux qui veulent prendre la mesure des enjeux avant tout ? Notre préférence de positionnement est-elle toujours appropriée ?
05 – Que voit-on si on enlève le cadre ?
Vous êtes près à vous investir pleinement pour peu qu’on soit clair sur ce qu’on attend de vous et qu’on définisse vos marges de manœuvres. Il est fort probable que vous sachiez déjà ce qui se passerait sans ce cadre. Est-il là seulement pour les autres ou pour sécuriser votre relation à votre demandeur ? Qu’est-ce qui vous interdit de penser que « on » peut être « vous » ?
La question renvoie à votre liberté d’agir, peut-être aussi à votre légitimité ou votre autorité ? Etes-vous naturellement tenté parce qui sort du cadre ? Auquel cas est-ce un problème pour vous ou pour les autres ? L’absence de cadre n’autorise-t-elle pas les autres à voir une facette de vous qu’ils n’ont pas l’habitude de voir ?
06 – N’a-t-on pas toujours le choix ?
Consciemment ou inconsciemment, nous sommes exposés quotidiennement à une quantité impressionnante de choix dont l’enjeu varie de l’anecdotique au déterminant. Nous ne le savons pas toujours a priori, n’avons pas toujours de pouvoir sur les choses. Nos critère d’évaluation nous donnent parfois l’impression de ne pas avoir le choix.
Et si le choix n’était qu’une illusion ? Nous imaginons des conséquences à court terme mais ne considérons généralement pas le caractère éphémère des bénéfices. Un choix permet d’ouvrir des portes et le plus souvent en ferme d’autres et inversement. Et si nous considérions le choix de manière équanime ? Il se peut que la conséquence d’un choix n’impacte que le temps et pas la nature du résultat. Et si nous considérions le non-choix comme toujours possible et constituant une autre voie ? tout comme le choix a un impact temporel, le temps du choix peut être déterminant sur le résultat. Qu’en pensez-vous ?
07 – Etes-vous un enfant standard ?
Cette question chatouille notre égo à double titre : notre égo est une part de nous qui exprime constamment le besoin impérieux de défendre notre estime de nous en nous comparant à des références soigneusement rangées dans notre bibliothèque mentale, et ce, dans toutes les catégories où l’on peut être classé. « Je suis meilleur que… », « Je suis moins bon que… mais moi… ». Alors, considérer notre position d’enfant où notre égo n’est pas encore installé dans sa toute puissance est inconfortable, d’autant que nous le faisons de manière volontaire. Pourtant, nous avons tous des restes de l’enfant que nous avons été et, raviver ce souvenir et cet état d’esprit peut nous être utile à plus d’un titre.
La question du « standard », elle aussi, est dérangeante pour un égo qui veut nous mettre sur le podium coûte que coûte. Cette question nous invite à considérer nos spécificités. Nul doute que nous soyons chacun des êtres uniques, quand bien même aurions-nous un jumeau. Alors, s’interroger sur nos atouts et nos faiblesses, ce que les unes et les autres nous procurent, à la fois comme avantages et inconvénients selon les contextes doit nous faire du bien, simplement en nous donnant l’occasion de nous rappeler qui nous sommes (ou en nous donnant l’occasion de le découvrir ou redécouvrir).
08 – N’est-il pas trop facile de faire table rase ?
Vous avez besoin d’un changement significatif mais le chemin qui y conduit peut cacher la crainte que si une rupture n’est pas marquée, la situation reviendra inexorablement à son état initial. Alors demandez-vous quel doit être le chemin d’un changement durable ?
n° | question coaching |
1 | Et si vous aviez déjà tout ? |
2 | Faire le ménage n’est-il pas une perte de temps ? |
3 | Comment la contrainte favorise-t-elle la créativité ? |
4 | Doit-on agir face à la crise ? |
5 | Que voit-on si on enlève le cadre ? |
6 | N’a-t-on pas toujours le choix ? |
7 | Êtes-vous un enfant standard ? |
8 | N’est-il pas trop facile de faire table rase ? |
9 | Que faîtes-vous quand vous êtes déconnecté ? |
10 | Avez-vous un engagement de moyens ? |
11 | Que pensez-vous du « quick and dirty » ? |
12 | Pour vous, le temps c’est… |
13 | Comment restez-vous « focus » ? |
14 | A-t-on besoin de créer un besoin ? |
15 | Avez-vous besoin des autres ? |
16 | Le spécialiste est-il forcément seul ? |
17 | Comment conciliez-vous rituels et agilité ? |
18 | Comment garder un œil neuf à maturité ? |
19 | A quoi ressemble le revers de la médaille ? |
20 | Combien vous coûte-t-il de donner ? |
21 | Que devons-nous faire moins souvent ? |
22 | En quoi le chemin est-il bonheur ? |
23 | Pouvez-vous décrire le luxe nécessaire à votre équilibre ? |
24 | Qu’est-ce que la contradiction apporte à votre changement ? |
25 | Pourquoi faire simple ? |
26 | Comment y voyez-vous clair dans un monde flou et changeant ? |
27 | Quelles sont vos unités de mesure ? |
28 | Comment la diversité contribue-t-elle à votre richesse ? |
29 | Comment expliquez-vous la foi en ce que vous faites ? |
30 | Jusqu’où et à quel niveau les choses sont-elles comparables ? |
31 | Faut-il terminer pour commencer ? Mais encore ? |
32 | Qu’est-ce que coûte de passer la première ? |
33 | Pourquoi avez-vous besoin du jugement des autres ? |
34 | Comment faites-vous quand il y a plusieurs leaders ? |
35 | Quel est le plus long chemin pour réussir ? |
36 | Quels sont les paramètres variables et contrôlables ? |
37 | Comment est partagée l’organisation du travail ? |
38 | Comment empochez-vous les marges de manœuvre ? |
39 | Seriez-vous prêt à tester tout et n’importe quoi ? |
40 | Quelles sont les fidélités qui vous desservent ? |
41 | Combien de temps faut-il garder ses valeurs ? |
42 | De quelle couleur est l’avocat du diable ? |
43 | Pourquoi la situation est-elle compliquée ou complexe ? |
44 | Cherchez-vous le mouton à 5 pattes ? |
45 | Jusqu’où va votre engagement de résultat ? |
46 | Comment travaillez-vous à distance des autres ? |
47 | Votre perfection permet-elle de progresser ? |
48 | Voulez-vous vraiment être bon à tout faire ? |
49 | Comment récompensez-vous ce qui n’est pas fini ? |
50 | Être à cheval sur les principes assure-t-il l’équité ? |
51 | Voulez-vous du poisson ou apprendre à pêcher ? |
52 | Qui voyez-vous dans votre miroir ? |
53 | Comment inverseriez-vous le mentorat ? |
54 | Tout expliciter n’est-il pas contreproductif ? |
55 | Pour quoi voulez-vous raconter des histoires ? |
56 | Comment les autres font-ils attention à votre intention ? |
57 | La robustesse est-elle un handicap ? |
58 | Qu’est-ce qui définit l’obsolescence dans votre programme ? |
59 | Faut-il refaire l’histoire ? |
60 | Que reste-t-il à faire quand on a trouvé la voie ? |
61 | Comment rétribuer ceux qui vous donnent un avis ? |
62 | Comment gérez-vous les emmerdeurs ? |
63 | Aller à contrecourant fait-il sens ? |
64 | L’ambition fait-elle consensus ? |
65 | A quoi sert-il de préparer la guerre ? |
66 | Le beau n’est-il pas l’ennemi du bien ? |
67 | L’urgent n’est-il pas d’attendre ? |
68 | Comment faire pour que le succès succède au succès ? |
69 | La minorité a-t-elle toujours raison ? |
70 | Quels rôles acceptez-vous volontiers de jouer ? |
71 | Comment le fait d’être sourd stimulerait-il votre entendement ? |
72 | Quelle fonction donnez-vous à la célébration ? |
73 | Qu’avez-vous à gagner dans le sauvetage ? |
74 | Comment pourriez-vous générer un problème ? |
75 | Avez-vous défini ce qu’est le respect ? |
76 | A quoi ressemble votre qualité d’envie ? |
77 | Où s’arrêtent les petits jeux ? |
78 | A quoi ressemble votre processus créatif ? |
79 | Comment se faire sérieusement plaisir ? |
80 | Qu’allez-vous faire concrètement dans l’heure qui vient ? |
81 | Êtes-vous onde ou particule ? |
82 | Peut-on être vrai sans être beau ? |
83 | Qu’est-ce qui vous nourrit ? |
84 | Quelle place accordez-vous au creux ? |
85 | Qu’est-ce qui fait que vous en avez marre d’en avoir marre ? |
86 | Est-ce qu’on vous écoute quand on vous entend ? |
87 | Qui est bénéficiaire de votre crédibilité ? |
88 | A quelle déontologie obéissons-nous ? |
89 | Avec quelle précision faites-vous les estimations ? |
90 | Comment mesurez-vous la confiance ? |