Les Ressources du monde de l’Eau
L’Intelligence Émotionnelle
Ce que l’on mesurait jusqu’ici au travers du quotient intellectuel ne prouve rien quant à notre capacité, notamment à travailler en équipe ou en situation de crise. Depuis quelques années, on essaie de mesurer un quotient émotionnel qui est relatif à notre capacité à rester calme, à se comporter de manière conviviale, à développer des aptitudes pratiques reposant sur : la conscience de soi, la motivation, la maîtrise de soi, l’empathie et la maîtrise des relations humaines. Cette mesure ne garantie rien, mais elle indique notre potentiel à apprendre des compétences telles que le savoir servir ses clients, savoir faire passer un message, être digne de confiance, positif dans l’action.
Les Qualités
Chaque être est unique et les qualités dont dispose chacun révèlent bien des inégalités. Après des années de recherche, on est toujours incapable de faire la part entre ce qui est inné et ce qui est acquis, incapable de quantifier les qualités scientifiquement. C’est un ensemble dynamique en interaction avec l’environnement qui les sollicites, les éveille. C’est donc toi qui les met dans un environnement propice au développement, qui identifie un rapport direct avec ta quête et les compétences requises.
L’Ancrage
L’ancrage est un outil magique qui permet de te mettre dans un état déterminé lorsque tu en as besoin. Le principe est de retrouver une situation qui correspond à l’état que tu cherches à mémoriser dans ton corps et dans ton esprit. Lorsque tu l’as, visualise le bien et essaye d’intensifier ton ressenti et marque une position de tes doigts (par exemple, serre le pouce et l’index de ta main gauche) et maintien la quelques secondes. Lorsque tu en auras besoin, reproduit le geste et tu verras que l’état auquel tu l’as associé reviendra en toi.
Cet outil peut te permettre de mobiliser une énergie ou bien de retrouver un état de sérénité dans un moment de stress, par exemple.
Les Mentors
« Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » (Lao Tseu). Alors rien ne dit que tes mentors sont dotés de parole, il peut s’agir de proches, mais aussi d’animaux, de personnages historiques, de guides spirituels ou d’anges avec qui tu dialogues par la pensée ou dont tu observes l’expression de la sagesse.
Le(s) Cerveau(x)
Grâce à l’IRM fonctionnel, les neurosciences nous permettent de grandes avancées dans la compréhension de notre fonctionnement. Mais dans notre corps, nous avons presque autant de neurones dans l’abdomen, on parle même d’un second cerveau ! Les deux sont reliés et reliés à notre système respiratoire. Peut-être y a-t-il là un autre lien entre la respiration et la pleine conscience ?
Quand à notre cerveau, lui aussi comporte « des cerveaux » qui se différencient dans leur fonctions. Sans parler de la catégorisation plus ou moins discutable du point de vue « localisation » entre cerveau droit et cerveau gauche qui de toute façons fonctionnent tous deux de concert, plus ou moins harmonieusement. Certaines personnes dites « cerveau gauche » on une tendance à raisonner de manière logique et rationnelle, tandis que les « cerveaux droits » sont plutôt intuitifs et émotionnels. Les premiers vont plutôt aborder un problème ou une quête étape par étape tandis que les seconds vont avoir une démarche holistiques, considérant en même temps les différents aspects, moyens, chemins de résolutions.
Le Juste Milieu
Comment trouver le juste milieu entre les influences de ceux qui comptent ? De qui s’agit-il et quelle est la relation avec toi ? Comment son regard pèse t-il ? (stimulant ? Pesant?Aliénant?). Qu’attend-il de toi ? (que tu répondes à ses attentes ? Que tu t’épanouisses?).
L’analyse transactionnelle identifie trois « états du moi » : l’enfant (spontanée mais aussi plein de peurs), l’adulte (logique) et parent (aidant mais aussi dominant). Toute relation humaine implique ces trois états. « Quelle heure est-il ? – L’heure de régler nos comptes ! »).
Les Détails
Imaginant leur dernière heure venue, la plupart des gens pensent qu’ils seraient fiers des « grandes choses » qu’ils ont accomplies. Or, ceux qui ont fait l’expérience de la mort imminente, ayant vu leur vie défiler à toute vitesse « devant leurs yeux », affirment se rendre compte que les « grandes choses » dont ils se sentaient fiers ou que les « choses honteuses » qu’ils regrettaient avaient été « décidées » en dehors d’eux (déterminisme, génétique ou circonstances). Ils ont découverts que leur réels moments de liberté (et donc de responsabilité) étaient une multitude de détails, le plus souvent considérés comme sans importance.
Les Défauts
Nous sommes des boules à facettes. Parmi celles-ci, des qualités que nous connaissons de nous-même ou pas (et que nous pourrions révéler grâce à la fenêtre de Johari), des défauts aussi. Nous avons tous des défauts, pourrions nous échapper à l’une de ces 5 catégories identifiées par Odile Kerjean (psychothérapeute graphologue) : les orgueilleux, les paresseux, les agressifs, les égoïstes et les complexés ? Mais se connaître par ses défauts n’est pas d’une grande aide pour avancer, cela nous enfermerait dans notre égo névrosé. Selon Paul Diel, nos défauts sont des déformations de nos qualités : derrière la vanité se cachent l’estime de soi, la fierté, la confiance. Alors découvre les…
Le Succès
Le succès, comme le bonheur, a à voir avec la chimie du cerveau, il nous rend accroc et les substances que le cerveau génère en ces occasions sont sujettes à l’accoutumance. Autrement dit, le délicieux choc est violent et pour obtenir une satisfaction équivalente, il en faudra plus la prochaine fois. Bon nombre d’artistes sont connus pour une seule œuvre et semble avoir perdu la recette du succès. Peut-être faut-il trouver un chemin de modération pour durer, reproduire, aller plus loin ou peut-être qu comme le disait Lao Tseu : « il n’y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur c’est le chemin ».
L’effort
Ma grand-mère disait : « toute peine mérite salaire ». Histoire de dire que les efforts sont récompensés d’une manière ou d’une autre. Il y a probablement là l’expression d’un biais cognitif, celui de la croyance en un monde juste.
Mais si on parle du goût pour l’effort qui ne s’entretient sans doute pas sans efforts, il est en lien avec la persévérance qui peut être utile, sinon nécessaire, pour aller au bout de sa quête. On ne parle pas ici que de corps, bien entendu. Le cerveau a tendance à la paresse (ou plutôt l’intelligence de l’économie d’énergie) et cela est bénéfique au travers des rituels et autres bonnes habitudes. Son effort à lui, c’est l’exploration, la recherche de compréhension qui parfois handicape le cheminement lorsqu’elle retarde l’accueil et l’acceptation nécessaire à l’avancement.