Le QCM

Le Questionnaire à Choix Multiples est un moyen d’interroger quelqu’un en limitant les réponses possibles. Parmi les réponses proposées, certaines sont justes et d’autres sont fausses ou incomplètes. Le QCM est généralement utilisé pour vérifier l’acquisition de connaissances, mais il peut aussi servir à consolider l’apprentissage ou à interroger la compréhension d’un sujet par le répondant en proposant des alternatives. Le format du QCM introduit un côté ludique et permet de gagner du temps par rapport à une interrogation ouverte, tant lors de la réponse que lors de son analyse.

Le QCM ça sert à quoi ?

Le bénéfice rendu

BeetleDo n’est pas à proprement parler un outil de QCM, il ne permet pas, à ce jour, la consolidation de résultats de plusieurs personnes questionnées comme le ferait un outil de sondage. Mais dans la logique du sondage, on peut considérer qu’en adressant un QCM à plusieurs personnes et en comparant les résultats, on réalise d’avantage l’évaluation de la formation que celle des personnes formées. Ceci permet d’ajuster la formation a posteriori, le plus souvent au bénéfice des prochaines personnes à former sans apporter de valeur aux répondants. Pour rendre aux participants le bénéfice de leur effort de participation, il convient d’intégrer le QCM au cœur du processus de formation.

De l'objectif à l'action en passant par le QCM

Parce que BeetleDo est un outil de gestion de projet, il intègre le QCM comme un moyen de relier des objectifs (pédagogiques) à une mise en pratique ou à l’exploitation des contenus appris. Ainsi, le répondant a en visibilité l’objectif qui motive le questionnaire et sa compréhension de la nature de l’outil qui le porte, lui fait entrevoir des bénéfices, au-delà de la simple satisfaction d’avoir bien répondu.

L’intégration à une démarche

Généralement, on utilise le QCM pour questionner un individu de manière statique. Certains outils permettent de produire une évaluation et proposent, en cas de réponse fausse ou incomplète, de tenter à nouveau de répondre mais le feedback ainsi proposé semble très artificiel et impersonnel. Quel intérêt y a-t-il à refaire une évaluation à l’identique jusqu’à ce que soient trouvées les bonnes réponses ? Il semble plus intéressant de pouvoir questionner la réponse erronée en enchaînant questions et réponses liées les unes aux autres, creusant la question et la réponse. BeetleDo ne contraignant pas la structure du QCM, il permet à loisir les cascades de questions/réponses, autorisant à accrocher une question à une mauvaise réponse pour aider le répondant à comprendre son erreur.

Question questionnée

QCM et collectif

QCM et collectif
Tout comme une formation peut s’adresser à un collectif, on peut imaginer qu’un QCM attende une réponse collective. Il pourra être intéressant de pouvoir confronter un questionnaire à une assemblée, derrière un seul écran ou de tenter une collaboration/coopération en ordre dispersé. D’un côté on peut questionner la capacité d’organisation et de l’autre la vision individuelle du collectif. De par ses fonctionnalités, BeetleDo permet d’adresser le QCM à un collectif d’apprenants (potentiellement avec des droits d’interaction différents avec le QCM) ou encore de composer des QCM à partir de QCM élémentaires. Il permet également d’exploiter les résultats du QCM pour construire les bases d’un plan d’action ou de l’associer à une progression de l’apprentissage. Enfin, les possibilités de sauvegarde et de copie permettent d’instancier un même QCM et de l’adresser à chacun des apprenants dans le cadre d’un suivi individuel.
Répondre à un QCM en groupe

La construction de base
Le QCM ou le QCM d’auto-évaluation sont des « usages » des « plans » de BeetleDo : un plan est un regroupement de « tâches », chaque tâche étant un ensemble d’informations utiles à une exploitation particulière qu’on appellera « type de tâche ». Il existe 7 types de tâches dans BeetleDo : les objectifs, les activités récurrentes, les risques, les décisions, les actions, les vérifications et les faits marquants. Les QCM de BeetleDo n’utilisent que deux types de tâches : les objectifs et les questions/réponses. Le choix d’un usage « QCM » simplifie donc l’interface proposée et adapte le vocabulaire présenté.

Objectifs et questions/réponses

Les objectifs représentent le « pourquoi » on pose un ensemble de questions, les informations associées permettront de définir quand on souhaite atteindre l’objectif, son importance, où on en est.
La question/réponse est plus élémentaire, elle permet de décrire la question ou la réponse et éventuellement d’apporter des précisions.

les composants du QCM

La première des « tâches » à ajouter au plan est l’objectif. Lorsqu’il aura été ajouté, il sera modifié pour lui ajouter une « suite » de type « question/réponse » où sera défini la première question. On renouvellera l’opération pour l’ensemble des questions et on pourra ordonner celles-ci.

Ajouter une question

On procédera de-même en modifiant chaque question autant de fois que l’on voudra ajouter de réponses possibles. Cette fois, on renseignera également la donnée « notation » avec une pondération. Au final, on aura construit une arborescence dont la racine est un objectif, les branches des questions et les feuilles, des réponses possibles.

définir une podération

Si on souhaite composer des QCM avec des objectifs réutilisables, on pourra sauvegarder cette construction de base pour pouvoir la recharger dans un autre QCM. La sauvegarde permet de conserver l’ensemble des éléments du plan courant, par conséquent, chaque arborescence de base sera construite à partir d’un plan vierge ou sera l’enregistrement de la modification d’une arborescence unique « objectif » + « questions » et « réponses ».

charger un modèle d'arborescence

La notation
Lorsque vous associez une note à une réponse, celle-ci est intégrée au cumul que l’élément porte si la réponse est sélectionnée. Autrement dit, dans l’arborescence des « tâches », une tâche « porte » le cumul des notes des branches/feuilles en dessous d’elle plus sa propre note si la « tâche-réponse » est choisie.  Ce cumul vient s’ajouter au cumul de la tâche (question) à laquelle la réponse est liée. Au niveau de la « racine, les cumuls des branches-questions viennent s’ajouter au cumul de la racine-objectif à laquelle les questions sont liéez. Ainsi on obtient un résultat d’évaluation au niveau de l’objectif.

La manière la plus simple de construire l’évaluation du QCM est d’affecter une notation à 1 pour les bonnes réponses et ainsi les comptabiliser au niveau de l’objectif. On peut également graduer la notation si certaines réponses sont plus complètes que d’autres ou considérer que certaines réponses sont pénalisantes avec des notations négatives. A l’inverse, on peut définir la note globale et procéder par répartition des points.

une question à deux bonnes réponses

Noter que l’outil permet de définir plusieurs niveaux d’objectifs et donc de cumuler les notations dans un objectif globale mais l’interface ne permet pas encore d’associer deux arborescences existantes donc cette construction devra être pensée dès le départ en construisant l’objectif global, les objectifs secondaires, les questions puis les réponses…

Soumettre un QCM

A partir d’un plan vierge auquel vous aurez associé l’usage « QCM » ou « QCM d’auto-évaluation », vous pouvez construire le QCM directement ou charger les briques que vous aurez préalablement sauvegardé.

Les deux usages proposés sont identiques à ceci près que le résultat du QCM est visible pour le répondant pour l’auto-évaluation et pas pour le QCM simple.

Vous êtes propriétaire de votre QCM, cela veut dire que vous en maîtrisez le contenu intégralement. Soumettre le QCM, c’est partager le plan (QCM) avec un autre utilisateur en lui attribuant des droits de lecture seule. Dans le cas particulier de l’usage « QCM », ces droits de lecture seule permettent tout de même de sélectionner et désélectionner les tâches (en pratique les réponses) et donc de répondre au QCM de manière basique.

partager le plan QCM

Assurer un suivi

Vous accédez au QCM en temps réel, vous pouvez le consulter alors même que le répondant est en action. Vous pouvez également procéder en asynchrone en définissant les échéances sur les objectifs et pouvez signifier la progression au travers l’avancement de l’objectif ou des commentaires que le répondant pourra voir de son côté.

Le suivi des réponses au QCM

Si vous souhaitez faire du plan une progression, vous pouvez charger un nouvel objectif lorsque le précédent est atteint et ainsi orienter la progression.

Aller plus loin

La soumission basique du QCM peut n’être qu’une étape de votre démarche. En effet, il peut être intéressant d’aller au-delà et de permettre au questionné de compléter les réponses. La modification des droits d’accès en droits de modification lui permettra de renseigner les commentaires de ses tâches-réponses ou bien d’ajouter des tâches « derrière » les réponses qui pourront être de type « questions/réponses » ou de type « objectifs ».

Un peu plus loin, il vous sera possible de changer l’usage du QCM et de lui associer l’usage « projet ». Alors, il deviendra possible d’ajouter d’autres type de tâches mais aussi de transformer les tâches existantes en changeant leur type. Par exemple, une question peut interroger sur les actions envisageables pour traiter un sujet donné, les réponses proposant des actions futures. Alors, le traitement du QCM initial peut consister à détacher les propositions d’action choisies par le répondant et à les transformer en actions auxquelles le répondant pourra associer des points de vérification, des livrables, etc. et la liste des actions constituera alors un plan d’action.

Le cycle du questionnement et de l'action

L’outil permet également une autre démarche, celle de partager successivement le QCM à plusieurs apprenants/répondants. Les réponses données précédemment deviennent alors des paramètres supplémentaires pour les répondants successifs, que ce soit aux mêmes questions à nouveau chargées dans le QCM ou en ouvrant les droits à la modification du contenu.

Recharger des QCM