La connexion

Le savoir-être n’a de sens que dans le contexte de la relation

Pour savoir s’occuper du monde, il faut d’abord savoir s’occuper de ses proches.

Pour savoir s’occuper de ses proches, il faut d’abord savoir s’occuper de soi.

La relation, c’est trois éléments à distinguer : soi, l’autre et la relation, c’est-à-dire le lien entre les deux (dixit Jacques Salomé).

les services associés

Le lien est le seul média qui nous permet de savoir qui est l’autre et ce lien, c’est nous qui le construisons avec ce que nous sommes.

La relation au travers des dimensions de l’être :

Avec l’égo : un rapport de force (dans le jugement)

Avec le mental : un rapport de conformité, une analyse et une évaluation mutuelle (c’est un enfermement logique)

Avec le corps (les sens) : un rapport d’empathie, des échanges de chaleur et d’émotions (avec un risque de débordement)

Avec l’esprit : un rapport de plaisir, des échanges d’idées (avec un risque d’injustesse)

Dans l’énergie : un rapport d’accomplissement, des échanges d’intentions et d’information (dans le non-jugement)

Une pyramide immergée, chaque étage est associé à une dimension intérieure reliée à une capacité relationnelle. Comment faire émerger le relationnel collectif, cette pyramide, avec quelle motivation?

voir l’article qui vous aide à faire surface

De l’échange à la connexion

L’interaction humain-humain est un mécanisme en 4 étapes :

Perception

Même si c’est moi qui décide de communiquer, une perception est à l’origine de ma démarche, l’a déclenchée.

Mes aptitudes à percevoir peuvent être développées, retrouvées (si on considère nos aptitudes d’enfants contraintes à l’effacement par notre éducation).
carte de tarot

Mes aptitudes sont de 3 ordres :

  • Capacité à déconnecter la perception de la réaction immédiate, du ressenti provoqué (par exemple : savoir garder son sang-froid)
  • Capacité à répondre sans délai, à mobiliser ses forces (par exemple : développer certains réflexes réactifs)
  • Capacité à faire la connexion entre perception et ressource (par exemple : développer certains réflexes adaptatifs)

Accueil

L’information perçue produit un effet sur moi à différents niveaux, je peux en développer la conscience, ma capacité à la recevoir, à la considérer à sa juste mesure.

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Mes aptitudes sont ici de 3 ordres :

  • Capacité à me rendre compte que le sentiment qui naît à l’arrivée de l’information est liée à un de mes besoins (par exemple : un sentiment de peur lié à un besoin de sécurité particulier)
  • Capacité à détacher ma réaction du résultat, de ne pas la conditionner au temps ou à la légitimité de celui qui l’a sollicité (par exemple, savoir se mettre au service)
  • Capacité à connecter l’information à d’autres informations au-delà de l’expérience matérielle (par exemple : savoir reconnaître les synchronicités)

Transformation

Un fois que l’information m’a rencontré, je vais en faire quelque chose, l’utiliser comme un matériau.

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Mes aptitudes sont alors de 3 ordres :

  • Capacité à associer l’information à mon besoin (par exemple, savoir prioriser)
  • Capacité à dépasser l’impact de l’information, à la mettre au service d’une solution (par exemple, cultiver la vision Nietschéenne : « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ! »)
  • Capacité à capitaliser sur l’information (par exemple : savoir entretenir la dynamique du succès)

Émission

Lorsque l’information reçue m’a conduit à produire quelque chose, une information va en résulter, être émise par moi, que ce soit au travers d’un message, d’une attitude ou d’un état d’esprit.

Les aptitudes que je peux solliciter alors sont de 3 ordres :

  • Capacité à décider (par exemple, savoir définir et partager des objectifs)
  • Capacité à être efficace (par exemple, savoir optimiser mon activité)
  • Capacité à transformer le changement (par exemple, savoir ouvrir des perspectives)

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Le choix de l’unité

La plupart des gens considère le lien aux autres comme une frontière, une interface où on pose des filtres, des protections, des systèmes de surveillance et d’évaluation.

L’unité de lieu

L’autre voie est celle de l’unité : elle consiste à se considérer comme partie intégrante d’un écosystème relationnel où se trouve aussi l’autre, qu’il soit concurrent, équipier, relation intime.

La connexion est alors permanente et, comme nous sommes faillibles, le besoin de réciprocité (de justice) peut nous conduire plus facilement à la bienveillance.

Chaque qualité a son miroir ou sa réciprocité, par exemple la capacité d’écoute et l’aptitude à donner des feedbacks, le respect de l’autre, le respect de soi.

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L’unité de temps

Cette même voie de l’unité peut être empruntée lorsqu’on considère le temps. Nous pouvons nous attaquer à diverses croyances et autres biais cognitifs tels que « réussir demande du temps et des efforts », « nos choix nous conduisent au succès ou à l’échec », « le contexte et l’histoire déterminent ce qui va se passer ». Il ne s’agit pas de penser que rien de cela n’est vrai, mais de considérer qu’il n’y a pas de loi de cause à effet dans l’absolu.

Être dans le flow, c’est perdre la notion du temps et savourer l’exercice de son goût de l’effort.

Considérer, comme Mandela, que l’on gagne ou que l’on apprend c’est s’affranchir du poids de l’échec (et du succès) pour ne voir que des occasions de progresser.

Être pleinement responsable, c’est être propriétaire de sa vie et maître de sa transformation.

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Le travail de posture

Développer ses savoir-être revient finalement à être davantage en mesure de prendre ses responsabilités dans l’expérience de sa vie, de ses projets, de sont environnement intime ou professionnel.

Le modèle de profil proposé en perspective aux joueurs de « l’enJeu du TAO » décrit 3 familles de postures : les postures du roi exerçant son discernement, les postures du héros relatives à l’adhésion et les postures de la fée en lien avec la créativité.

voir l’évaluateur de profil TAO

les contributions du TAO

Chacun se sent à l’aise dans certaines d’entre elles et moins dans les autres. Certaines nous sont accessibles à force d’expérience ou d’expérimentations et d’autres sont comblées par nos équipiers de toutes sortes.

Être conscient de nos postures, de celles que l’on peut prendre, s’autoriser à expérimenter nous donne des moyens de nous transformer.

Être capable de se regarder faire et d’ajuster la posture du moment ou d’en changer nous permet de nous engager dans la transformation.

« L’enJeu du TAO » nous donne des clés et nous propose d’activer l’intelligence collective pour faire éclore, parfaire ou consolider nos savoir-être.

Moyens, engagement, activation… s’asseoir à la table de jeu est déjà la preuve que nous disposons de tous les savoir-être !