La fenêtre de Johari
Vous vous sentez en difficulté ? Regardez par la fenêtre !

Fenêtre de Johari

Introduction

Le diagnostic de Johari repose sur une représentation visuelle : la fenêtre de Johari, élaborée par Luth et Ingham, est un modèle de représentation de la communication utilisé pour améliorer la connaissance de soi et les relations entre individus.

Chaque carreau représente une part de soi, définie par des comportements, sentiments, expériences, capacités, points de vue particuliers, connus ou pas par soi et les autres.

La relation entre les individus est d’autant plus efficace que le premier carreau (ce qui est public) est étendu, matérialisant ainsi le fait que des individus échangent naturellement de l’information et coopèrent pour limiter les distorsions, les incompréhensions, voire les conflits.

Le diag

A partir d’une liste de qualités et de défauts, il s’agit d’identifier un certain nombre de qualités et défauts caractéristiques de la personne pour laquelle on fait le diagnostic et de déterminer si ces qualités sont reconnues de la personne et/ou de ses relations personnelles ou professionnelles.

Lorsqu’une qualité est reconnu du sujet, elle est placée dans un des carreaux de gauche (sinon de droite) et si cette qualité est identifiée par une relation, elle est placée dans un des carreaux du haut (sinon en bas). Par combinaison de ces deux règles, chaque qualité est positionnée dans un des quatre carreaux. Cependant, si une qualité n’est identifiée par personne, il faudra se demander si il est utile de la positionner en bas à droite, autrement dit, si elle a un intérêt pour la personne (parce qu’elle servirait son activité ou ses relations, par exemple).

Idéalement, le diagnostic est mené par un tiers et les personnes sollicitées pour identifier défauts et qualités sont de la plus grande bienveillance.

Et après, on fait quoi ?

Si l’idée est d’amener certaines qualités à passer dans le carreau « public », la démarche dépend du carreau d’origine où ces qualités ont été classées :

Lorsqu’une de nos qualités n’est pas connue de nos relations, on peut trouver un intérêt à la faire connaître, partager d’avantage à propos de qui on est. Il peut en être de même au sujet de certains de nos défauts (peut-être pas les plus inavouables), notamment si on veut un peu d’aide pour les corriger.

Pour ce qui concerne les qualités dont nous n’avons pas conscience, notre champ d’action est double : favoriser la découverte en prenant l’habitude de solliciter des feed-backs, en développant l’art et la manière de faire de façon à ce que l’information récupérée soit la plus constructive possible d’une part, et développer notre capacité à accueillir ces informations, à les décripter, les relativiser, les exploiter.

Faire sortir des qualités de la zone « inconnu » est aussi possible par une démarche d’exploration. Dans cette zone, on trouvera des qualités que l’on ne se reconnaît pas mais qui nous interrogent, que l’on soupçonne, qui nous interressent, qui nous siéraient bien. On peut alors envisager l’expérimentation, la tentative d’action qui mobilisent volontiers de telles qualités pour voir si elle résonnent en nous, si elles peuvent être mises à jour ou développées.

Avantages

L’outil est un excellent révélateur de l’intelligence émotionnelle de la personne. La taille respective de ses zones sera un indicateur de sa capacité à pouvoir communiquer efficacement sur elle ou sur les autres et à se remettre en question.

Précautions à prendre

Le fait de dévoiler trop et trop vite de soi-même est contre-productif. Il vaut mieux procéder petit à petit, à mesure que la confiance s’instaure.

 La zone “aveugle” peut-être une information basique mais aussi un problème plus important qu’il est souvent difficile de percevoir directement (incompétence, sentiment d’inutilité, rejet des autres, inadéquation émotionnelle,…). Il faut donc :

  •  lorsqu’on reçoit une information, être dans une attitude d’ouverture, indispensable au développement de soi ;
  • Lorsque l’on émet le feed-back, procéder graduellement et prendre en compte la sensibilité de l’autre. Il n’est pas productif de forcer une personne à une prise de conscience.

BeetleDo et Johari

Prace qu’avec BeetleDo on fait tout, BeetleChoice Solutions vous propose d’utiliser BeetleDo pour mettre en oeuvre un diagnostic de Johari. Un modèle « Diagnostic de Johari » est disponible pour cela, il met à votre disposition une sélection de qualités et de défauts que vous pourrez retenir et positionner dans la fenêtre, le modèle, au travers des objectifs qu’il présente, vous rappelle la marche à suivre et vous propose les champs d’actions qui vous emèneront vers une meilleur version de vous-même.

En auto-évaluation ou par l’intermédiaire d’un tiers comme lors d’un bilan de compétences, vous pouvez charger le modèle dans un plan que vous pouvez partager avec les personnes que vous sollicitez pour évaluer. Pour éviter les collusions, il sera préférable que chaque évaluateur ait une copie du modèle et soit seul à évaluer indépendamment des autres évaluateurs. Il vous faudra alors compiler les résultats.

N’oubliez pas de fixer les règles préalablement et de les partager. Si vous souhatez le faire à travers l’outil, modifier le modèle une fois chargé et saugegardez le pour en faire un modèle qui vous sera propre.

Si vous souhaitez en savoir plus sur comment mettre en place une dynamique de changement personnelle, vous pouvez lire « Prenez l’habitude de changer !«